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Retour sur ma conférence au PHPTour 2018

6 Jun 2018 | 17 minutes de lecture

Categories: conference

Le 18 mai dernier, j’ai eu l’opportunité de donner ma deuxième conférence lors du PHPTour 2018. Je n’avais pas fait de retour sur mon expérience la première fois et je m’en suis mordu les doigts. Il était donc important que je le fasse pour celle ci.

Disclaimer : Cet article est un peu long. Ce n’est pas un résumé des conférences, si ça vous intéresse, on l’a fait avec l’équipe Novaway, mais un partage plus personnel sur ce que j’ai vécu en tant que conférencier quasi-débutant, à destination de celles et ceux qui ont envie de se lancer, qui se demandent comment l’introverti que je suis se retrouve avec un micro sur la scène d’une salle de ciné, ou simplement qui sont curieux·ses.

Pour ceux qui veulent voir la conférence, il y a eu une captation vidéo, j’en parle un peu plus bas.

Ma présence au PHPTour cette année a une histoire en elle même, qui commence en février 2016 avec ce tweet. Tweet : le code c’est comme les chiottes, faut toujours le laisser dans l’état dans lequel tu aurais aimé le trouver

Je devais être bien fier de ma blague car quand le CFP (Call For Papers) de Paris Web (oui, ParisWeb, ça n’est pas une erreur) a ouvert la même année, j’ai proposé un petit talk de 15 minutes sur ce thème, avec quelques idées à mettre dedans (je n’ai pas proposé plus car pour des raisons faisant beaucoup de bruit pour de si petites tailles, je savais que je n’aurais pas le temps de me consacrer à un format plus long).

Ma proposition a été retenue (avec un titre un peu édulcoré) et j’ai été intégré au planning de ParisWeb 2017, mais les aléas des infections virales, particulièrement actives en période froide, ont voulut que je sois cloué au lit sur la période de cet événement, ce qui est frustrant à la fois en tant qu’orateur qu’en tant que participant quand on connait la qualité de cette conférence.

Je ne sais pas si c’était, le karma, un alignement favorable des planètes, l’acte d’un dieu quelconque, ou une simple coïncidence (même si mon coté cartésien penche vers la dernière solution), mais il s’est trouvé que Gilles Roustan, qui était là pour présenter sa propre conférence (que je recommande d’ailleurs, c’est sur un sujet qui me tient à coeur) , fait également partie de l’AFUP Montpellier, antenne sélectionné cette année pour héberger le PHPTour.

Gilles m’a contacté peu de temps après ParisWeb pour m’inviter à proposer le sujet au CFP du PHPTour. Je ne vais pas vous cacher que malgré la frustration, j’ai hésité. Il fallait que je passe d’une conférence de 15 minutes à destination d’un public relativement généraliste, à un format 40 minutes pour un événement qui porte le nom d’un langage de programmation. Sans le mail de Gilles, je n’aurais surement jamais répondu au CFP.

Je ne saurais pas dire si ma réponse a été motivée par la frustration de ne pas avoir pu présenter un talk qui m’a demandé beaucoup de travail, par le fait de savoir qu’il y avait des personnes qui l’attendait, ou simplement par l’envie de présenter ma vision du sujet. Le fait est que mon brief a été proposé, et retenu !

Me voilà donc officiellement speaker pour le PHPTour 2018.

Ce n’est pas mon baptême du feu, mais on ne peut pas non plus dire que j’ai fait mes armes en tant que conférencier. Mon unique expérience jusqu’ici était mon passage au BlendWebMix en octobre 2015.

Pour le PHPTour, on n’est carrément pas sur le même public. Je n’ai jamais proposé de conférence techniques car je ne considère pas que ce soit l’élément sur lequel j’apporte le plus de valeur. Je ne me sent pas forcément légitime pour le faire (on y reviendra).

Il fallait donc que j’adapte une conférence de 15 minutes orientée punchlines en une présentation de 40 minutes à destination d’un parterre composé majoritairement de technicien·ne·s, donc quelques un·e que je considère comme des pointures dans le domaine.

C’est assez compliqué d’évaluer le temps passé à préparer une conférence, entre la veille, la recherche, l’organisation des idées, leur mise en forme (rien que le choix du bon support prend du temps), les répétitions … C’est encore plus compliqué lorsque l’on a transforme un format dans un autre. Si je devais estimer le temps que j’ai passé à préparer cette conférence, je dirais que l’on est autour des 60 heures (préparation pour Paris Web comprise).

Be prepared

Pascal Martin, lyonnais, sus-citée pointure, et personne très investie dans le “speaking” tech, m’a proposé de présenter ma conférence en avant-première en avril, soit un mois avant le real deal.

L’idée est d’avoir un double bénéfice : permettre à ceux qui ne peuvent pas se rendre à Montpellier de profiter de la conférence, et répéter pour obtenir le retour de personnes intéressées par le sujet.

Me voila donc, un petit mois avant le grand jour, à présenter mes slides à une assemblée d’une grosse trentaine de personnes (à vue de nez).

Bilan : un trac démesuré, des slides passées à toutes vitesses (moins de 20 minutes, contre 35 sur mes dernières répétitions), et l’impression d’avoir sévèrement chié dans la colle.

L’avantage de plier une conf en moitié moins de temps, c’est que ça laisse la place aux questions. Quand on prépare ses premières conférences, la partie Question/Réponse est toujours une grande inquiétude. On n’est pas à l’abri de tomber sur une personne plus éclairée qui va nous faire passer pour quelqu’un qui ne maîtrise pas son sujet.

Du haut de ma modeste expérience, je pense que c’est aujourd’hui le meilleur moment (on verra si je dis toujours ça quand je préparerai une nouvelle conf). D’une part ça permet de confirmer que certaines personnes ont appris des choses, mais aussi car les réponses sont plus sincères car moins travaillées, moins répétées.

Bref, grâce à un ingénieux système de papiers et de crayons et malgré une prestation assez mauvaise, je repars de ce meetup avec un bon volume de retours pertinents et constructifs, et plein d’idées pour améliorer ma présentation (sur 37 slides dans la version finale, un peu moins de la moitié ont été présentées au meetup).

Sur les dernières semaines précédant la conférence, j’ai été dans une sorte de stress très sournois. Tel une grenouille dans une marmite, je ne l’ai pas senti s’installer.

J’arrive généralement assez bien à gérer un stress dont j’identifie la cause, notamment grâce à une méthode assez simple qui consiste à évaluer les impacts d’un “échec” et de les relativiser (qui va mourir si ça se passe mal ? personne).

Fallait-il encore que j’identifie cette cause. Même après avoir constaté ses effets sur mon comportement, je niais intérieurement que ça pouvait venir de ça, après tout, j’ai répété plusieurs fois dont une en public, je connais mes slides, mes sujets … je les connais ? vraiment ? et si tout le monde dans la salle les connaissent aussi ? s’ils les connaissent mieux ? si quelqu’un expose au grand jour que je ne suis qu’une fraude car ce que je dit sur les slide X et Y c’est finalement juste théorique, que je ne l’ai jamais mis vraiment en pratique …

stressed out

C’est finalement m’a femme (un grand merci à elle) qui m’a fait réaliser que oui, j’étais stressé, que oui, c’était à cause de ça, et surtout que oui, c’est normal, sinon ça voudrait dire que ce n’est pas important pour moi.

A partir de là, les derniers jours se sont mieux déroulés. Le stress était toujours là, mais il était bien rangé dans sa case, donc plus facile à gérer.

Après avoir remanié ma présentation en insistant sur les éléments qui me faisaient défaut en avril, me voilà dans le train direction Montpellier, avec 3 versions de mes slides (keynote, HTML et PDF), sauvegardées sur mon MacBook, une clé USB, et un cloud privé … on n’est jamais trop prudent, bon si un peu trop quand même.

La veille du premier jour de conférence, c’est la grande tradition du repas des conférenciers. Je ne vais pas mentir, je ne suis jamais à l’aise pour ce genre d’exercice. Avec mon caractère introverti, je ne suis pas forcément très à l’aise pour aller naturellement vers les gens. C’est d’autant plus compliqué qu’il y a dans le panel des “tauliers” qui se sont fait un nom sur le web et pour qui j’ai beaucoup de respect. (Pour être honnête, il y a eu une bonne phase de “J’y vais / J’y vais pas”, même après m’être inscrit).

L’apéro a été un peu awkward (je ne suis à priori pas le seul a avoir du mal à aller naturellement vers les autres), mais une fois à table, les conversations viennent plus naturellement, surtout qu’il y avait d’autres lyonnais·e·s dans le groupe.

Ce repas est un moment assez privilégié où, sur un fond d’échanges autour de l’actualité geek, c’est l’occasion pour les plus aguerris de prodiguer des conseils aux rookies comme moi, mais aussi d’échanger avec les organisateurs et d’en savoir un peu plus sur les coulisses de l’événement (après 4 ans dé bénévolat aux WebEvents et BlendWebMix, ça m’intéresse toujours autant). Je repars finalement bien content d’y être allé.

le Gaumont Odyseum, lieu du PHPTour

Le PHPTour se déroule sur 2 jours. Je suis programmé pour le second, en milieu d’après-midi, ce qui me laisse pas mal de temps pour stresser… observer les lieux, la lumière, le son, le comportement des autres conférenciers et du public.

Le lieu en lui même est déjà impressionnant, puisque cette édition a lieu dans un cinéma, on part donc sur des grandes salles, avec des fauteuils tout confort (il va falloir faire attention à ne pas endormir les gens) et des écrans de 6m de haut (heureusement, je m’applique beaucoup pour mes slides). L’aspect positif de cette configuration, c’est que l’éclairage rend le public assez peu visible depuis le podium, ça évite de voir les gens s’ennuyer.

A la fin de la première journée, je suis assez confiant. Les conférences ne sont pas forcément toutes trop techniques (il y en a même sur lesquelles je peux plus ou moins rebondir), ce qui est à la fois rassurant et flippant car le pitch de la mienne n’indique pas clairement qu’elle ne l’est pas , ce qui peut faire des déçus.

Par contre, le public est, à l’instar de la communauté AFUP, dans une optique très positive, comme en témoignent les LiveTweets encourageants, et le système d’évaluation par gommettes.

La pression commence à vraiment monter lors de la pause déjeuner. Je m’isole dans la salle dans laquelle je monterais sur scène quelques heures plus tard. Elle est vide, ce qui me permet de me poser au calme. J’en profite pour remanier une slide à laquelle j’ai pensé dans la journée, et refait une dernière passe en accéléré pour vérifier les enchainements.

14h15, les conférences reprennent, en commençant par une présentation des speakers de la demi-journée. Je fais mon pitch devant la quasi-totalité de l’événement. J’ai le coeur sur le point de traverser la poitrine, et paradoxalement je suis en même temps assez serein.

Hélène Schapira passe avant moi, il faudra que je regarde à nouveau sa conférence quand elle sera en ligne car j’étais à la fois très intéressé et complètement absent. Mon tour arrive. La salle se vide un peu mais je m’y attendais, je suis en “concurrence” avec Grégoire, membre de la Core Team de Symfony (THE framework dans la communauté PHP française) et en poste chez JoliCode, qui est dans le top des agences à l’image la plus cool de France.

J’ai donc à vu de nez une centaine de personne en face de moi, ce qui me va plutôt bien, maintenant il faut envoyer.

Je m’installe pendant un petit temps de flottement, normalement nécessaire pour que les 2 salles se synchronisent, mais qui s’éternisait un peu cette fois ci (je regrette terriblement de ne pas en avoir profité pour demander à Brice, le coordinateur, s’il savait danser la Carioca).

On a finalement le Go ! Le chrono démarre.

Difficile d’évaluer l’intérêt du public sur le contenu sérieux, alors je jauge leur attention avec mes blagues. La première à l’air de bien passer, j’en suis assez fier. Ça me détend un peu et je dépile mon talk de façon assez confiante. Je ne suis pas super à l’aise pour regarder directement le public, les spots en plein visage n’aident pas vraiment.

Je suis carrément moins stressé que pour le meetup. J’ai le sentiment d’aller moins vite, mais je reste lucide sur le fait je suis sur un tempo qui n’est pas le mien (d’après les retours, ceux qui me connaissent l’ont bien remarqué, les autres un peu moins).

Je délivre en 30 minutes. Je suis content car ce n’est, à mon sens, pas “trop” rapide, et ça laisse le temps pour une phase de questions/réponses.

skwi phptour

Le truc cool, c’est que la partie sur laquelle j’ai le plus de questions, c’est la moins technique, plus managérial/organisationnel. Ça tombe plutôt bien car c’est celle sur laquelle j’avais envie de susciter de la réflexion.

Je le disais plus haut (et j’y reviendrais plus bas), c’est un moment que j’aime bien. Je ne sais pas si c’est purement du hasard, ou si ma façon de présenter les choses a “transmis” mon intérêt, mais j’ai eu 2 questions qui touchaient à des pratiques que je suis content d’avoir mises en place à Novaway.

L’aspect non préparé de cette partie permet de donner des réponses plus brutes, qui n’ont pas été polies par des heures de relectures, de doutes, de répétitions. J’ai le sentiment d’avoir apporté autant en 5 minutes de questions qu’en 30 minutes de conf.

Avant de conclure, je voulais aborder le sujet de la légitimité. On souffre vite du syndrome de l’imposteur, et de cette fameuse question “Qui suis-je pour venir parler de ce sujet devant tout le monde, alors que beaucoup d’autre en savent plus que moi ?” Je n’ai pas échappé à la règle et je pense que cet article est le bon endroit exprimer mon ressenti sur le sujet, à la fois pour mettre à plat ce qu’il y a dans ma tête, et pour donner des billes à ceux qui se posent également cette question.

On vit dans un monde où l’information est très facilement accessible, notamment dans notre métier par le biais de blogs, de communautés d’entre-aide … D’un côté c’est génial, parce que l’on a accès en quelques minutes aux connaissances de gens 100 fois plus calés que nous sur un sujet qui nous intéresse. De l’autre, ça donne l’impression qu’il n’y a que ces gens, car ce sont les plus visibles. C’est le fameux biais de stéréotype que Kahneman caractérise par l’expression WYSIATI, What You See Is All There Is. Ceux qui ne connaissent rien à un sujet ne communiquent pas dessus (c’est logique) et donc n’existent pas dans notre représentation du monde.

Pourtant ils sont bien présents, dans le public des conférences. Le PHPTour avait un système de gommettes pour que le public puisse donner son ressenti sur les talks. Je ne saurais plus dire de quelle conf il s’agissait, mais j’ai entendu un spectateur s’étonner que quelqu’un d’autre ai mis une gommette sur la case “Trop compliqué”. Le spectre des participants aux événements, même sur une niche technique comme le PHPTour, est suffisamment large pour aller des pseudo-néophytes aux tauliers de la communauté.

J’avais dans mon deck, une slide pendant laquelle je disais qu’il fallait faire de la revue de code, je suis passé assez rapidement sur cet aspect trivial de mon contenu, et j’ai eu une question plus tard pour savoir quand, et sur quelles partie faire de la revue. Ma réponse, c’est tout le temps, sur tout. C’est une évidence pour moi, c’est une évidence pour les gens avec qui je travaille, c’est une évidence sur les blogs “qualité” que je me coltine tous les matins avec mon café, mais c’est loin d’être une évidence pour tous, et j’ai tendance à l’oublier.

Je pense qu’une conf réussie, ce n’est pas forcément une conf qui se conclue sur une standing ovation, ce n’est pas forcément une conf qui doit être aussi inspirante qu’un TED Talk. Si 2 ou 3 personnes sortent de la salle en ayant eu le sentiment d’avoir appris quelque chose, d’avoir identifié des éléments qu’ils peuvent mettre en place pour améliorer leur quotidien, si les gens se sont dit “Ça peut paraitre évident, mais c’est toujours bien de le rappeler”, alors ce n’est pas du temps perdu.

S’il y a un sujet qui t’intéresse, que tu as creusé un minimum, alors tu es légitime pour en parler, il y aura toujours quelqu’un pour t’écouter.

Cette peur de la légitimité est cristallisée dans la phase de questions/réponses, et c’est logique, c’est le moment où le talk bascule d’une configuration master-class (j’ai raison, vous écoutez) à une configuration plus interactive qui peut permettre de révéler notre plus grand secret :

you know nuthing

Soyons réalistes, j’ai participé a plus d’une dizaine de conférences en tant que public et/ou bénévole, et les rares fois où j’ai entendu du mal d’un talk, c’était sur des confs de sponsors, ou celle présentées par un personne venue uniquement pour se faire mousser, sans apporter la moindre valeur ajoutée (les comités éditoriaux sont de plus en plus pertinent pour identifier ce genre de de conf au moment des CFP).

Il suffit de suivre sur twitter les hashtags relatifs aux événements pour se rendre compte qu’ils sont à 99,999 % positifs envers les speaker (bon ok, les personnes qui livetweet sont souvent les plus enthousiastes).

En tant qu’homme blanc, je ne peux pas trop donner de retour sur l’aspect néfaste du manspaining, mais les organisateurs de conférences sont de plus en plus attentifs à ce genre de comportements.

Finalement, le pire qui risque de m’arriver en tant que speaker, c’est d’avoir ennuyé le public. And so what ? Au pire je fais un bide, personne ne parle de moi, mais personne ne m’en voudra assez pour aller me descendre publiquement.

L’AFUP a mis en ligne la captation vidéo quelques heures avant que je clique sur publier alors je vais prendre le temps de faire un petit débrief.

captation vidéo skwi PHPTour

Déjà j’étais pas mauvais sur l’estimation de la centaine de personnes dans la salle à vue de nez 🤓

Ce que je retiens de la vidéo : trop rapide, beaucoup de répétitions, de balbutiements, de “et donc”, de “heu…”, de “hein” (un bon millier je pense). Il faut clairement que je travaille là dessus. C’est pas mal lié au trac et j’arrive à m’en rendre un peu compte pendant que je délivre le message, donc sur le long terme, je devrais réussir à les effacer un peu, mais il y a du boulot.

Autre point (toujours sur la forme, le fond ça fait 15 mois que je bosse dessus) : “Je suis rital et je le reste”, à priori surtout dans le geste. Je n’avais pas ma montre au poignet pour éviter les notifications non sollicitées, mais elle aurait enregistré une dépense d’énergie dingue à basculer sur place et agiter les bras. J’ai l’impression que mon subconscient fait un hommage à Michael J. Fox.

Petite chose assez drôle, j’arrive à voir dans ma prestation certaines mimiques des speakers qui m’influencent.

J’ai eu des retours positifs sur cette conf, que ce soit immédiatement après avec le bilan gommettes et les échanges pendant la pause café, mais aussi de façon plus asynchrone sur twitter.

Est-ce que j’ai kiffé cette expérience ? Oui. Est-ce que je recommencerais ? Très probablement. De la préparation aux échanges qui suivent, le fait de donner une conf est finalement une expérience enrichissante sur plusieurs mois, tant d’un point de vue technique qu’humain, mais aussi sur la connaissance de soi.

Je n’ai pas répondu aux CFP pour cette fin d’année, mais j’ai 2 collègues qui ont proposé des sujets pour Blend et je suis plus dans la dynamique de les accompagner s’ils sont retenus.

Mais bon j’ai déjà en tête des sujets pour le cycle 2019, reste à faire le tri et guetter les CFP pertinents.

Je ne pouvais pas finir cet article sans quelques remerciements.

À ma femme tout d’abord, qui me permet de garder les pieds sur terre.

À l’AFUP pour avoir organisé cette super édition du PHP Tour, et à Gilles Roustan en particulier pour m’avoir invité à proposer cette conf lors du CFP.

À l’antenne lyonnaise de l’AFUP pour l’organisation du meetup de préparation, notamment Cédric Mourizard pour son suivi jusqu’à mon départ de Montpellier.

A Gilles, encore, cette fois avec Sarah Haïm-Lubczanski pour leur façon rassurante de tout dédramatiser, surtout pendant le repas des conférenciers.

Et puis bien évidemment l’équipe de Novaway, dont chacun des membres, passés et présents ont apporté de la matière à cette conf.

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